​Lorsque Elisabeth Walton m'a proposé de rejoindre la Compagnie Ring Ring Dial pour travailler sur Series Grid, Study Sensing Memory, j'ai été immédiatement touchée par la profondeur et la singularité de son projet. Cette performance, qui explore les souvenirs, la résilience et la réappropriation personnelle, m'a semblé être une occasion unique de contribuer à une réflexion artistique profonde.

Elisabeth avait déjà une vision claire de l'interaction entre l'humain et la machine. Elle voulait que cette interaction soit le cœur du projet, permettant à la danseuse de revivre ses souvenirs de manière aléatoire, grâce à un contrôleur MIDI. Pour moi, il s'agissait de trouver comment traduire cette idée en une expérience scénique qui soit à la fois cohérente et émotive.

Mon rôle a été de l'accompagner dans ce processus, en travaillant sur la dramaturgie et la mise en scène. J'ai apporté un regard extérieur, tenté de poser les bonnes questions, et de créer un espace où l'artiste pouvait explorer ses émotions en toute sécurité. Il était important pour moi d'aider à faire émerger la vérité de ce que voulait exprimer Elisabeth, tout en respectant la vulnérabilité de la danseuse.

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Le projet est toujours en cours de développement, et nous continuons à explorer comment la technologie, notamment l'utilisation du contrôleur MIDI, peut enrichir et transformer la performance. Le travail avec le public, qui est à la fois témoin et acteur de cette exploration, reste une dimension clé que nous peaufinons au fur et à mesure de l'avancement du projet

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Cette collaboration est un travail d'équipe en constante évolution, où nous cherchons à allier technologie et expression artistique pour offrir une réflexion profonde sur la mémoire, le sensible et l'humanité.